Le Capitaine de soirée
c’est celui qui s’engage
à ne pas boire d’alcool !

Une soirée réussie, c'est une soirée Sans Accident Mortel.
Etre SAM, c'est garder la confiance de ses amis et les ramener en vie. On conduit mieux sans alcool !

Nos Missions

Lexique

Lexique sur l'alcool

  • Addiction
    Au sens phénoménologique, l'addiction est une conduite qui repose sur une envie constante et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour y échapper. Le sujet se livre à des addictions et ceci souvent malgré la conscience aiguë des risques d'abus et de dépendance. L'addiction se rapporte autant à des produits qu'à des conduites telles que le « jeu compulsif », les conduites à risques ou le suivi de certains entraînements sportifs inadaptés entraînant un syndrome de surentraînement.

    Ce terme est un anglicisme qui est utilisé depuis quelques années comme équivalent du mot dépendance (ou pharmacodépendance) et même de toxicomanie. Le terme français correct serait assuétude.

    Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, familial, ou social. Sa gravité naturellement croissante se traduit par une dégradation progressive et continue à tous ces niveaux, rendant le retour à l'équilibre de plus en plus difficile.
  • Alcool et la Loi
    La réglementation du commerce des boissons alcoolisées repose sur une classification des boissons. Elle régit tout débit de boisson où l’on consomme sur place.
  • Alcoolémie
    L'alcoolémie est le taux d'alcool présent dans le sang. Elle se mesure généralement en grammes par litre de sang, en milligrammes par 100 ml de sang ou en millimoles par litre de sang.

    Correspondance des valeurs : un gramme d'éthanol par litre de sang équivaut à 22 millimoles par litre de sang ou bien à un demi-milligramme d'éthanol par litre d'air expiré.

    Calcul approché de l'alcoolémie

    Calcul

    Soit T l'alcoolémie approchée et K le coefficient de diffusion (0,7 pour l'homme et 0,6 pour la femme) La densité de l'éthanol étant d'environ 0,8, on obtient alors : Avec :
    • V : le volume d'alcool ingéré en ml ;
    • p : le degré d'alcool de la boisson ingérée ;
    • K : le coefficient de diffusion ;
    • m : la masse de l'individu en kg.
    Exemple

    Soit un individu ayant consommé 2 bières 25 cl à 5 %

    1. L'individu est une femme de 55 kg : K = 0,6 : 2. L'individu est un homme de 80 kg : K = 0.7 :
  • Alcoolo dépendance
    L'alcoolo-dépendance désigne l'incapacité d'une personne à ne pas consommer d'alcool. L'abstinence immédiate et complète est susceptible de provoquer des souffrances physiques (effet de sevrage) ou mentales.

    Entrainant une consommation de produits alcoolisés de façon excessive et répétée, l'alcoolo-dépendance est reconnue par l'Organisation mondiale de la santé comme une maladie depuis 1978.

    Egalement appelée alcoolisme, elle doit être soignée en milieu hospitalier, par un sevrage, incluant un soutien psychologique et la prise de médicaments.
  • Binge drinking
    Le binge-drinking, ou « biture express » ou encore « beuverie express », est un mode de consommation qui consiste à boire de l’alcool ponctuellement, le plus rapidement possible et en grandes quantités.

    L’objectif essentiel est d’atteindre en un temps record l’ivresse et la « défonce », parfois grâce au mélange d’alcool et de boissons énergisantes pour « monter » plus vite.

    Ce mode de consommation peut avoir des conséquences importantes, à la fois à court terme (coma éthylique, accidents de la circulation, accès de violence et d’agressivité, etc.) mais également à long terme (conséquences neurologiques sur le cerveau, coma, risques potentiels de dépendance, mort, etc.).
  • Cocktail à base d’alcool
    Un cocktail est un mélange de boissons (alcoolisées, non alcoolisées, Quand le mélange d'un cocktail est préparé et conditionné dans le but commercial, il peut être soumis à une réglementation. On parlera alors de prémix.
  • Coma éthylique
    Le coma éthylique, parfois appelé intoxication alcoolique aiguë, se définit par une perte de conscience associée à une consommation excessive d'alcool.

    Il s'agit d'une urgence médicale qui engage le pronostic vital du sujet. Touchant principalement les jeunes et les alcooliques, le coma éthylique survient lorsque le taux d'alcool par litre de sang se situe entre 2 et 4 grammes.

    Le seuil varie en fonction de l'alimentation, du poids, de la rapidité de consommation et de l'accoutumance à l'alcool. La prise en charge en milieu hospitalier inclut la réanimation, la protection des voies respiratoires, la gazométrie et un bilan sanguin.

    Que faire ?
    Si quelqu’un a trop bu et somnole, essaye de le réveiller. Si tu ne peux pas le réveiller c’est qu’il est dans un coma éthylique.
    • Couche-le sur le côté, pour éviter qu'il s'étouffe par la chute de sa langue ou ses vomissements. En position latérale de sécurité si tu connais.
    • Vérifie qu'il respire correctement dans cette position,
    • Téléphone au 18 (Pompiers), ou au 15 (SAMU) en indiquant précisément ce qui se passe Préciser l'adresse exacte. Au cas où le signal du téléphone ne passe pas, appeler le 112. Le 112 peut être composé à partir d'un téléphone fixe ou portable, sans crédit, avec n'importe quel opérateur européen.
  • Conducteur désigné
    Le conducteur désigné est la personne qui, dans un groupe se déplaçant en automobile pour aller consommer de l'alcool, promet de rester sobre et de conduire au retour.

    Les campagnes de promotion du conducteur désigné s'appellent Capitaine de soirée ou Sam, celui qui conduit c'est celui qui ne boit pas en France, ou encore Bob en Belgique et Raoul au Luxembourg.

    Certaines associations de jeunes et des associations de prévention interviennent directement auprès des clients de discothèques, bars ou fêtes étudiantes pour qu'ils choisissent leur conducteur désigné.
  • Dépendance
    La dépendance désigne le fait de consommer de façon excessive et répétée de l'alcool sans réussir à stopper ou contrôler cette consommation. La dépendance s'installe lorsque l'on passe du désir d'alcool au besoin irrépressible.

    La dépendance à l'alcool ou alcoolisme chronique, entraîne un état de manque en cas d'arrêt ou de diminution de cette consommation, caractérisé par des tremblements, une anxiété, des nausées et sueurs et parfois une confusion. La dépendance à l'alcool a des répercussions psychosociales importantes sur le consommateur.

    Elle est également dommageable pour la santé et provoque des pathologies hépatiques graves comme une cirrhose hépatique mais aussi des problèmes cardio-vasculaires, des pancréatites, des troubles neurologiques et des cancers digestifs.
  • Drogue
    La définition de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) est très large : "on appelle drogue toute substance qui, introduite dans un organisme vivant, peut modifier une ou plusieurs de ses fonctions".

    En ce sens, tout médicament peut être désigné par le mot drogue. Selon l'usage qui en est fait, les drogues peuvent être employées à des fins médicales ou à des fins non médicales
  • Drogue douce
    Par opposition aux Drogues dites "Drogue Dure", Drogues auxquelles l'accoutumance est plus faible, et ne présentant pas de risques d'overdose mortelles. L'exemple habituel des Drogues douces est le Cannabis.
  • Drogue dure
    Drogue dont les effets sont généralement rapidement très dangereux pour l'organisme et dont l'usage peut devenir mortel par Overdose.

    Par opposition aux Drogues dites Drogues Douces. L'accoutumance aux Drogues dures est parfois très rapide (crack). L'Alcool est considéré comme une Drogue dure.
  • Effets de l’alcool en fonction de l’alcoolémie
    L'alcool agit principalement sur le système nerveux central, et provoque dès que l'alcoolémie dépasse les 0,5 g/l (50 mg/100 ml)de sang les effets suivants sur la plupart des sujets :
    • rétrécissement du champ visuel ;
    • augmentation de la sensibilité à l'éblouissement ;
    • altération de l'appréciation de l'espace et notamment des distances ;
    • diminution des réflexes et augmentation des temps de réaction à des situations imprévues. La durée moyenne du temps de réaction en conditions normales est évaluée à une seconde environ. Dès 0,5 g/l, ce temps de réaction atteint 1,5 seconde. Plus l'alcoolémie est élevée, plus le temps de réaction est allongé ;
    • surestimation de ses capacités ; l'effet généralement euphorisant de l'alcool inhibe certains réflexes et peut induire des comportements périlleux ;
    • intoxication sévère au delà de 3 g/l, avec risque de coma éthylique élevé ainsi que risques d'hypothermie et d'hypoglycémie.
    • à partir de 3.8 g/l, le sujet risque la mort. Au delà de 5 g/l, la mort devient fortement probable.
    Ces effets, lorsqu'ils sont présents chez un conducteur de véhicule, peuvent rendre la conduite plus dangereuse :
    • si un obstacle survient, la mauvaise appréciation des distances, combinée à un retard dans le temps de réaction dû aux reflexes altérés, risquent de provoquer un freinage trop tardif ;
    • et euphorisant peut conduire à des prises de risques inconsidérés, comme rouler à une vitesse excessive, se montrer agressif envers les autres usagers, oublier de mettre la ceinture de sécurité ou le casque...
  • Esperal
    Uniquement sur ordonnance.

    Indications du médicament
    C'est un médicament qui diminue la dépendance à l'Alcool.

    Il provoque des troubles pénibles lors de la prise d'Alcool (effet antabuse) : bouffées de chaleur, nausées, vomissements, accélération du rythme cardiaque, sensation de malaise.

    Il est utilisé dans l'aide à la désintoxication alcoolique : l'association Alcool-troubles pénibles entraîne un dégoût de l'Alcool chez le grand buveur, qui est ainsi amené à modifier son comportement.
  • Ethylomètre
    L’Ethylomètre est un appareil de mesure de la concentration de l'alcool éthylique dans l'air expiré et délivrant en plus un document qui peut être imprimable.
  • Ethylotests chimiques
    L'ethylotest chimique comporte un réactif qui contient, des ions dichromate de potassium de couleur orange qui change de couleur en fonction du taux d’alcool (éthanol) dans l’air expiré.

    En effet, les ions dichromate de potassium au contact de l'éthanol se transforment en ions chromate de couleur verte. La réaction des ions dichromate est proportionnelle au taux d'éthanol présent dans l'air expiré.

    Les modèles les plus courants disposent d’un ballon (environ 1L) permettant de doser la quantité d’air à faire passer dans le réactif. L'éthylotest chimique est à usage unique.

    L'éthylotest, qu'il soit chimique ou électronique ne donne qu'une indication et ne peut servir de base légale, seul un éthylomètre étalonné des forces de l'ordre ou une prise de sang le permet.
  • Ethylotests électroniques
    Les éthylotests électroniques mesurent votre taux d'alcool dans le sang à l'aide de capteur électrochimiques. L'éthylotest électronique fournit une mesure digitale de la concentration d'alcool, exprimée en mg/l.

    Les alcootests électroniques peuvent être utilisés plusieurs centaines de fois. Seule garantie de leur fiabilité leur homologation et la certification "NF". Leurs prix varient de quelques dizaines à plusieurs centaines d'euros. Ils affichent « P » lorsque la personne contrôlée est positive, son taux est alors supérieur au taux légal. (0.25 mg/l d’air expiré) ou 0.5g/l de sang.

    L'éthylotest, qu'il soit chimique ou électronique ne donne qu'une indication et ne peut servir de base légale, seul un éthylomètre étalonné des forces de l'ordre ou une prise de sang le permet.
  • Facteurs métaboliques
    Absorption
    Suite à son ingestion, l'alcool est absorbé selon une vitesse qui dépend de différents facteurs, tels que
    • présence d'aliments dans l'estomac (effet retardateur) ;
    • concentration en alcool de la boisson consommée (effet amplifiant) ;
    • vitesse de consommation (effet amplifiant).
    Environ 20% de l'alcool est absorbé au niveau de l'estomac et les 80% restants le sont au niveau de l'intestin grêle. L'absorption de l'alcool se fait par un processus physique basé sur la différence de concentration de part et d'autre de la membrane digestive.

    Distribution
    L'alcool ne demeure pas confiné dans la circulation sanguine et se répartit dans l'ensemble des tissus de l'organisme ; l'alcool étant hydrophile, sa concentration dans un tissu dépend de sa teneur en eau.

    Une fois absorbé, l'alcool se retrouve dans la circulation sanguine au niveau du système de la veine porte. De là, il suit la circulation sanguine : veine porte, foie, cœur droit, poumons, cœur gauche puis autres tissus.

    À consommation égale d'alcool en une même période de temps, un homme aura un taux d'alcool sanguin moins élevé que la femme. Ceci s'explique par le fait que, généralement, ses masses corporelle et musculaire sont plus grandes que celles de la femme. Ainsi, l'alcool trouve davantage d'espace ou de volume de distribution dans le corps de l'homme (et ainsi demeure moins confiné au niveau sanguin).

    Élimination
    Dès que l'on commence à absorber de l'alcool, l'organisme commence à l'éliminer. Lors de la phase de consommation, l'apport d'alcool est plus grand que ce que peut éliminer le corps. Par conséquent, l'alcoolémie augmente. Une fois tout l'alcool absorbé, l'apport devient nul et l'élimination exerce son action. L'alcoolémie commence à redescendre.

    L'alcool est principalement éliminé par voie métabolique au niveau du foie par un système enzymatique appelé "alcool déshydrogénase". Cette voie, responsable de l'élimination de plus de 90% de l'alcool présent dans l'organisme, est par ailleurs rapidement saturée, de telle sorte que la vitesse d'élimination demeure constante; on ne peut l'augmenter (ou la diminuer) par un quelconque autre moyen.

    Le taux d'élimination de l'alcool est en moyenne de 15 milligrammes par 100 millilitres à l'heure (15 mg / 100 ml / heure). D'une personne à l'autre, le taux peut varier entre 10 et 25 mg / 100 ml /heure. La consommation abusive d'alcool a tendance à faire augmenter le taux d'élimination.
  • Ivresse
    L'ivresse ou l'ébriété correspond à un état d'excitation, d'irritabilité et d'incoordination des mouvements dû à une ingestion massive d'alcool (éthanol) ou d'une autre substance toxique, pouvant entraîner une inconscience prolongée.

    Dans le langage courant, le terme connaît une acception plus large ; on parle notamment d'ivresse du pouvoir, ivresse de l'argent, ivresse du jeu etc. puisque cet état d'excitation typique n'est pas seulement lié à la prise de substances mais plutôt à la production d'hormones (endorphine par exemple) par le corps suite à la prise de ces substances, production qui peut être induite par d'autres processus tels que les émotions fortes, la danse, la transe ou le jeûne.

    Ivresse alcoolique
    Si le terme ivresse désigne une intoxication aiguë à l'alcool, une personne qui est intoxiquée de manière chronique à l'alcool sera désignée comme alcoolique et plus familièrement comme ivrogne. Le fait d'être sous l'emprise de l'ivresse se désigne couramment par l'expression être ivre.

    L'ivresse alcoolique se définit par trois phases successives :
    • Un état d'euphorie et d'excitation caractérisé par une désinhibition due à une sensation de facilité intellectuelle et à la libération des tendances instinctives, désinhibition qui peut faire prendre des risques inconsidérés en donnant une appréciation erronée de la situation réelle.
    • Un état d'ivresse proprement dit est identifiable par les troubles moteurs qu'il cause : incoordination, démarche titubante, paroles hésitantes ou incompréhensibles - voire incohérentes. Cet état se manifeste aussi par des signes cliniques comme les pupilles dilatées, des nausées, des vomissements ou de la diarrhée.
    • Un état léthargique où il n'est pas rare que la personne s'endorme.
    Cet état léthargique peut parfois évoluer en coma, le stade de l'ivresse est alors dépassé et on parle d'intoxication alcoolique.

    Il est très difficile de donner une indication des dosages d'alcool qui correspondraient à ces divers états car les doses sont variables en fonction des individus selon un grand nombre de facteurs.

    Suite à l'ivresse survient un état d'épuisement, souvent appelé familièrement « gueule de bois », lié à la déshydratation du corps suite à l'intoxication. En effet, la consommation d'éthanol bloque la production d'hormone antidiurétique, la production d'urine étant de fait plus importante que l'apport en eau.

    Les symptômes de la « gueule de bois » sont :
    • la sécheresse buccale appelé familièrement « bouche pâteuse » ;
    • le mal de tête appelé familièrement « casquette » ;
    • la nausée ;
    • la sensibilité à la lumière et au bruit.


    Attitudes culturelles liées à l'ivresse alcoolique

    Beaucoup de religions découragent, modèrent ou interdisent la consommation d'alcool.

    Le Coran, ou le livre de l'Islam, déclare que Dieu interdit la consommation d'alcool au genre humain, en raison des effets nocifs sur le corps, des effets nocifs sur la vie et la famille du consommateur, des problèmes sociaux, et de la distraction induite de la dévotion totale à Dieu.

    L'église catholique n'interdit pas l'utilisation de l'alcool si elle se fait avec modération.

    Les bouddhistes s'abstiennent de consommer de l'alcool pour éviter de nuire involontairement à d'autres.

    Beaucoup de sociétés ont des stéréotypes culturels liés à l'ivresse ; certaines considèrent la capacité à boire de grandes quantités d'alcool comme digne de respect, comme une marque de virilité ou de tempérament fort. Cette attitude peut parfois mener à l'alcoolisme.

    Dans les sociétés occidentales, le fait de refuser de consommer de l'alcool dans un milieu festif (bar, soirée, etc.) est parfois perçu comme une façon de casser l'ambiance.

    Remèdes contre la gueule de bois

    De nombreux remèdes et coutumes existent pour tenter de contrer la gueule de bois. Dans la Grèce antique, on pensait qu'il suffisait de mettre un morceau d'améthyste dans le verre ou dans la bouche pendant qu'on buvait pour empêcher l'ivresse ; le nom de la pierre vient de a-methyst, qui signifie non intoxiqué. Ceci est l'un des nombreux remèdes qui ne fonctionnent pas. La plupart ayant pour effet d'aggraver la situation. L'un des meilleurs exemples est le café. Même si celui ci rend la personne plus lucide grâce à ses propriétés excitantes, il accèlere l'absorption de l'éthanol par l'estomac, et cause donc encore davantage de dégats.

    Puisque le mal de tête engendré par une consommation excessive d'alcool est dû à la déshydratation, le meilleur des remèdes consiste donc à s'hydrater en buvant beaucoup d'eau ou un bouillon pour compenser la perte des minéraux. Le foie éliminant l'alcool a raison de 0.1g/h, il faudra aussi attendre.

    Législation

    De nombreux pays possèdent une législation imposant une réglementation de la vente et de l'approvisionnement en alcool et incluant souvent une restriction pour les personnes de moins 18 ans (16 ans ou 21 ans dans quelques pays) ou pour les personnes manifestement ivres.

    De nombreux pays possèdent une législation plus ou moins sévère réprimant l'ivresse sur la voie publique et/ou au volant.

    Ivresse cannabique

    L'ivresse cannabique a été décrite par Moreau de Tours (un aliéniste) en 1845 ; comme l'ivresse alcoolique elle varie en fonction de la quantité de produit consommée et de la physiologie propre de la personne.

    Elle se définit par quatre phases successives :
    • Un état d'euphorie amenant une déshinibition, une sensation de bien-être et d'empathie ;
    • Un état confusionnel, caractérisé par une sensation de développement des perceptions pouvant conduire aux hallucinations et des perturbations spatio-temporelles pouvant conduire à des psychoses aiguës (bad trip) ;
    • Un état d'extase caractérisé par une certaine apathie ;
    • Un état de retour à la normale, le plus souvent caractérisé par un sommeil profond.
    L'état confusionnel est souvent considéré comme étant le stade de l'ivresse proprement dite. S'il dégénère en bad trip, il est souvent accompagné de signes cliniques comme nausées, maux de tête ou vomissement. On parle alors d'intoxication aiguë au cannabis.
  • Nexnomination
    Neknomination (de l'anglais neck your drink, boire cul-sec), phénomène venu d’AUSTRALIE, est un jeu d’alcool, mettant en scène la consommation de boissons alcoolisées sur Internet.

    La particularité de ce jeu à boire réside dans le fait que le participant doit se filmer en train de boire, le plus souvent un mélange de boissons alcoolisées, pour ensuite publier la vidéo sur les réseaux sociaux. Une fois la vidéo publiée, le participant peut alors désigner (nomination) deux autres personnes afin qu'elles relèvent à leur tour le défi.

    Le jeu a rapidement connu un grand succès sur les réseaux sociaux comme Facebook grâce à la viralité du principe de désignation. Conçu comme un moyen de s'affirmer vis-à-vis de leurs pairs, les participants n'hésitent pas à repousser leurs limites en ingérant des quantités d'alcool importantes ou en réalisant tous types de mélanges.

    Les personnes désignées ont alors 24 heures pour relever le défi. Le jeu aurait déjà fait des morts. La police nationale française a publié sur son site internet une mise en garde à l'attention des jeunes
  • Poly consommation
    La poly consommation désigne le fait de consommer, avec une certaine fréquence, plusieurs substances psychoactives. Exemple alcool tabac – alcool tabac drogue
  • Prévention routière
    La prévention routière, ou sécurité routière, est l'ensemble des mesures visant à éviter les accidents de la route (prévention du risque - cindynique), ou à atténuer leurs conséquences (prévision).

    En France
    • La Prévention routière est également une association française
    • La Sécurité routière est un organisme interministériel

    Conséquences des accidents
    Dans l'Union européenne, en 2005, 41 600 personnes sont mortes dans des accidents de la circulation, 1,9 million ont été blessées.

    En France, les accidents de la route faisaient environ 7 000 morts par an et plus de 100 000 blessés. En 2001, ils ont représenté 61,2 % des accidents du travail mortels (trajets pour se rendre au travail compris), avec 836 accidents, selon les données de la Caisse nationale d'assurance maladie.

    En 2005, on a compté 5 318 morts en France (-4,9 % par rapport à 2004) et 108 076 blessés (-0,3 %) répartis comme suit selon la catégorie d'usagers (source : observatoire national interministériel de la sécurité routière) :
    • piétons : 635 morts (+8 %), 13 609 blessés (-1,4 %) ;
    • cyclistes : 180 morts (+0,6 %), 4 587 blessés (+3,9 %) ;
    • cyclomotoristes : 356 morts (+3,8 %), 13 905 blessés (-11,7%) ;
    • motocyclistes : 881 morts (+1,3 %), 18 225 blessés (+16,3 %) ;
    • usagers de voiture de tourisme : 3 065 morts (-10 %), 53 776 blessés (-2,4 %) ;
    • usagers de poids lourds : 90 morts (+4,7 %), 1 076 blessés (+11 %) ;
    • autres usagers : 111 morts (-9 %), 2 898 blessés (+9,8 %).
    La baisse de la mortalité sur la route ne concerne donc pas les usagers les plus fragiles (piétons et 2 roues). Selon une étude américaine, les accidents automobiles constituent la principale cause de décès fœtaux par traumatisme chez la femme enceinte

    Coût des accidents
    D'après le Quid, le coût global des accidents corporels pour l'année 2005 en France s'élève à 12 milliards d'euros, tandis que le coût global de "l'insécurité routière" est évalué à 24,9 milliards d'euros.

    Un domaine pluridisciplinaire
    Plusieurs facteurs interviennent dans un accident :
    • le comportement du conducteur : l'accident fait presque toujours intervenir une négligence ou une fatigue humaine, un comportement à risque, une mauvaise perception de la situation. Voir l'article Prévention ;
    • les infrastructures dont la chaussée (route) et son état, la signalisation ;
    • le véhicule, son état, ses dispositifs de sécurité ;
    • la gestion de l'accident, les secours publics, l'action des témoins.
    • l'interaction entre différentes catégories d'usagers de la route (automobilistes, chauffeurs de poids lourds, 2 roues motorisés, cyclistes et piétons) créant des tensions pour le partage de la voie, notamment en ville. Les plus fragiles (piétons et usagers de 2 roues) subissent souvent physiquement "la "loi du plus fort".

    Causes des accidents et facteurs de risque

    Comportement de l'usager de la route
    Le comportement de l'usager de la route est dans la plupart des cas la cause des accidents de la circulation. En effet, s'il arrive que des accidents aient des causes excluant le comportement (par exemple chute d'un arbre sur le véhicule), cela reste rarissime. Les causes comportementales sont essentiellement un non-respect du code de la route, bien que certains comportements accidentogènes puissent être conformes au code.

    En France, on a constaté une baisse du nombre d'accidents dans les mois qui ont suivi la catastrophe autoroutière de Beaune (31 juillet 1982), alors qu'aucun changement réglementaire ou technique n'est intervenu, preuve du rôle du comportement. Une faute est bien souvent à l'origine de l'accident, le conducteur méprisant la règle de droit pour imposer un rapport de forces et essayer d'instaurer la loi du plus fort.

    Un accident de la circulation impliquant souvent plusieurs usagers, le non respect du droit de l'autre usager à faire un acte est souvent cause d'accident (exemple un piéton traverse au passage pour piéton, il est prioritaire mais l'automobiliste force le passage). Les plus faibles (piétons et deux roues) subissent souvent les conflits pour le partage de la route.

    Il arrive aussi bien souvent que plusieurs usagers aient commis une faute.

    Substances influençant le comportement
    Certaines substances psychoactives ou drogues (dont l'alcool) et certain médicaments en particulier les hypnotiques et les tranquillisants (notamment les benzodiazépines), influencent le comportement, en ralentissant les réflexes, en diminuant la vigilance (risque de somnolence) voire en faussant le jugement.

    Le cannabis au volant est aussi mis en cause dans l'augmentation des risques d'accidents mais de manière moindre que l'alcool et avec des mécanismes différents. L'alcool la cause ou une des causes majeures de nombreux accidents.

    Fatigue, baisse de vigilance et somnolence
    On constate une baisse de vigilance environ toutes les heures et demi ou toutes les deux heures, avec un pic d'accident à quatre heures du matin et un autre entre treize et seize heures.

    Pour limiter les conséquences de l'endormissement au volant, particulièrement lors des longs trajets, beaucoup d'autoroutes et certaines routes à grande circulation sont équipées de bandes latérales rugueuses, qui provoquent des vibrations dans le véhicule lorsque celui-ci roule dessus. Des dispositifs de détection de franchissement de ligne continue sont apparues en option sur certains modèles comme la Citroën C4 dont le siège du conducteur se met à vibrer lorsqu'il franchit une ligne continue.

    Vitesse
    La vitesse joue un rôle aggravant en cas d'accident, mais est aussi en soi une des causes déclenchantes d'accident : lorsque l'on roule plus vite, on a :
    • moins de temps pour réagir face à un obstacle, un événement inattendu. L'énergie du choc est également plus importante (proportionnelle au carré de la vitesse, une vitesse 20 % plus élevée, provoquera un choc 44 % plus violent)
    • un risque de perte d'adhérence plus important, notamment en cas de coup de volant (l'accélération en virage augmente selon le carré de la vitesse
    • un allongement de la distance d'arrêt.
    Ainsi, un événement banal à basse vitesse peut devenir un accident à vitesse élevée. Ceci a été corroboré par de nombreuses études, et notamment la baisse spectaculaire des accidents en France en 2002 lors de la mise en place des radars automatiques.

    Les infrastructures routières
    Des infrastructures routières mal adaptées (zones dangereuses non balisées, intersections sans visibilité…) peuvent aggraver ou rendre plus probables des accidents.

    Le véhicule automobile
    Bien que les statistiques soient peu disponibles, certaines marques et types de voiture sont plus souvent sujettes à des accidents de la route. Plus la vitesse maximale atteignable et la puissance du moteur sont élevées, plus le risque d'accident augmente (référence à consulter : classement des véhicules dans les groupes et classes de tarification assurance FFSA).

    Néanmoins cela est à tempérer du fait que les conduites à risque sont plus élevées chez les jeunes conducteurs mais que ceux-ci roulent souvent dans de petites voitures plus anciennes (pas de famille à transporter et peu de budget).

    Par ailleurs, l'état du véhicule peut être en cause, et notamment des organes de sécurité : freins, pneus, éclairage, suspensions. Les contrôles techniques visent à réduire ce risque. État de santé du conducteur L'accident peut être provoqué par une déficience visuelle, un trouble comportemental, un trouble moteur ou un malaise.

    Certaines maladies provoquent un état de fatigue (par exemple les apnées du sommeil) qui produit une baisse de la vigilance (voir ci-dessus). Certains pays imposent une visite médicale à partir d'un certain âge, ou si le conducteur souffre d'une pathologie donnée. Mais cette cause est statistiquement faible.
  • Substances illicites
    Les substances illicites sont des produits interdits par la loi, tels que l’héroïne, la cocaïne, l’ecstasy, les amphétamines et le cannabis qui sont de drogues illicites.

    En vertu de la loi sur les stupéfiants (LStup), il est interdit d’en consommer, d’en posséder, d’en cultiver et d’en vendre. Ces substances et de nombreuses autres figurent toutes dans la «liste des stupéfiants prohibés». Le terme «stupéfiant» est de nature juridique; il ne s’applique pas seulement aux drogues illicites mais aussi à des substances délivrées ou vendues sous stricte surveillance.

    A l’inverse, des substances licites, comme l’alcool et la nicotine elles ne figurent pas dans cette liste alors qu’il s’agit malgré tout de drogues.
  • Substances psychoactives
    Les substances psychoactives sont des produits qui agissent directement sur le cerveau comme le tabac, l’alcool, la drogue, en modifiant le comportement, les humeurs, les perceptions et l’activité mentale des utilisateurs.

    En consommer entraine forcément des risques et des dangers pour la santé des usagers. La consommation, la production, le trafic de substances psychoactives (sauf tabac et alcool) sont interdits en France et sont punissables pénalement.

    Cela va d’une simple amende jusqu’à de longues peines d’emprisonnement en fonction de la nature du délit. Afin de soigner des problèmes de dépression, de sommeil ou d’anxiété, les médecins prescrivent des médicaments psychoactifs.

    Concernant le tabac et l’alcool, leur consommation ainsi que leur fabrication est contrôlée et régie par des textes de lois. Toute personne cultivant, possédant, consommant ou vendant des drogues illicites se rend punissable. La peine dépend de la gravité de l’infraction (type de substance, quantité, utilisation, récidive, etc.). Elle peut aller de l’amende à plusieurs années de prison.
  • Taux d'alcoolémie
    Le taux d’alcoolémie est la quantité d’alcool contenu dans le sang, exprimée généralement en g par litre de sang.

    En principe, chaque "verre" fait monter le taux d'alcoolémie de 0,15 à 0,20 g en moyenne pour une personne en bonne santé. Vous n'avez pas le droit de conduire avec un taux d'alcool dans le sang égal ou supérieur à 0,5 gramme (ou 0,2 gramme si vous avez un permis probatoire).

    La police et la gendarmerie peuvent pratiquer des dépistages de l'alcoolémie. Si le taux de 0,5 g est dépassé, la nature de l'infraction et les sanctions applicables diffèrent selon que le taux est inférieur à 0,8 gramme par litre de sang ou s'il est égal ou supérieur à 0,8 gramme.
  • Taux légal
    L'année 2015 est marquée par la modification du permis de conduire pour sensibiliser les jeunes conducteurs. Ainsi, le permis probatoire se voit abaisser son taux d'alcoolémie légal à 0,2g/l de sang à partir du 1er juillet 2015, c'est à dire en pratique zéro verre d'alcool.

    Le permis probatoire est d’une durée de trois ans après la date d’obtention du permis de conduire et deux ans si ce permis a été obtenu dans le cadre de la conduite accompagnée (AAC).

    Cette mesure concerne tous les nouveaux candidats reçus à l’examen du permis de conduire, y compris ceux qui le repassent après avoir perdu leurs 12 points ou après annulation.

    Tout détenteur d’un permis probatoire qui contreviendra à cette règle sera passible d’une amende de 135 euros et d’un retrait de 6 points.
  • Tests sanguins
    Le test sanguin intervient en cas de refus ou d’impossibilité de se soumettre aux appareils de mesure de l’air expiré.
  • Unité d’alcool
    Le terme d’unité d’alcool est utilisé pour définir la quantité d’alcool contenue dans un verre ou une bouteille. Une unité d’alcool correspond à 10 grammes d’alcool pur.

    Cette mesure permet d’estimer sa propre consommation et de l’évaluer au regard des repères de consommation à moindre risque.

    Si vous êtes dans un bar ou un restaurant, quelle que soit la boisson alcoolisée commandée, votre verre contiendra en général 10 grammes d’alcool pur soit une unité d’alcool. Une unité d’alcool représente 10 cl de vin à 12°, 25 cl de bière à 5° ou 3cl de whisky à 40°.
  • Verre standard
    Le verre standard est le verre habituellement servi dans les bars, discothèques, restaurant. C’est le verre que l’on achète. On estime que pour toutes les boissons courantes chaque verre contient environ la même quantité d'alcool pur, soit de 10 grammes. 1 verre standard = 1 unité d’alcool = 10 grammes d’alcool pur 10 grammes d'alcool pur, c'est donc
    • 25 cl de bière ou cidre à 6 degrés
    • 12,5 cl de vin ou champagne à 11 degrés
    • 6 cl d'apéritif à 20 degrés
    • 3 cl de whisky à 40 degrés
    • 2 cl de pastis ou digestif à 45 degrés
    • etc...
    Attention, les verres d’alcool que vous vous servez à la maison sont souvent plus grands que ceux servis dans les bars, la quantité d’alcool est donc plus importante